Bilan de mi-année

L’année passe à toute allure et j’ai du mal à réaliser qu’on est déjà en juillet ! Pour moi, on est encore quelque part au milieu du printemps… Il est grand temps que j’inaugure la section « blog » de ce site et quoi de mieux pour ce faire qu’un rappel de mes objectifs de l’année et un point sur là où j’en suis à mi-parcours ? Ce bilan tournera essentiellement autour de l’édition ainsi que de mes projets d’écriture.

Pourquoi un bilan ?

J’ai un Cerveau assez contrariant qui a tendance à trouver que je n’en fais jamais assez, que je ne fais ni assez vite ni assez bien. Alors, de temps en temps, c’est bien de faire des pauses, de prendre le temps de regarder le chemin parcouru et de savourer. Le but n’est pas de juger en termes de quantité, ce serait le meilleur moyen d’entretenir la spirale infernale, mais simplement de voir que si, j’ai avancé et que ce n’est pas rien… que ce soit de 1000 mots ou de 20 000 ou dans ma réflexion sur un projet. Toute avancée, si petite semble-t-elle, est bonne à prendre et réduit la distance encore à parcourir.

Objectif : terminer les relectures de « Cathédrale » et accompagner au mieux la sortie du roman.

Accompli ! Cela n’a pas été sans mal, mais j’ai vaincu et le roman est sorti courant mars. Je suis ravie de l’accueil qu’il a reçu, les avis sont plus que positifs. Merci aux lecteurices qui ont pris le temps de le découvrir et de suivre mes personnages.

Accompagner cette sortie a impliqué que je sorte à plusieurs reprises de ma zone de confort, que ce soit pour présenter le roman dans une courte vidéo ou pour une interview en visio. Je suis contente de l’avoir fait, mais c’est aussi beaucoup d’énergie investie pour moi qui ne suis absolument pas à l’aise dans ces formats. Mais mes personnages le méritaient bien !

Couverture du roman Cathédrale, présentant une bibliothèque sur deux étages, avec une porte ornée de symboles. De la porte s'échappe un éclat magique. Le titre du roman est écrit dans une police gothique.
Elle est pas belle,
cette couverture ?

Objectif : participer à des salons, mon grand espoir depuis deux ans

Accompli ! La crise du covid a été difficile à vivre pour moi du côté des salons : mon premier roman est sorti en mars 2020, juste avant le premier confinement. Et s’en est ensuivie l’annulation en cascade des salons auxquels je me réjouissais de participer: ImaJn’ère, Imaginales, Halliennales… Après une première dédicace à Montreuil en décembre 2021, après la sortie de mon deuxième roman, j’ai eu cette année le grand plaisir d’être invitée à ImaJn’ère et aux Imaginales. Je rêvais de participer à ces dernières en tant qu’autrice, même s’il s’est déroulé dans des circonstances particulières cette année et que son avenir ne s’annonce pas réjouissant.

J’aurais aimé en faire d’autres à l’automne, mais je suis déjà très contente de ces occasions, d’avoir enfin pu rencontrer les lecteurices et dédicacer mes romans. Ce sont vraiment des expériences inoubliables dans une vie d’autrice et j’espère qu’elles se renouvelleront !

Objectif : effectuer les corrections de « Rúnaskar » au premier trimestre et l’envoyer

Accompli ! Cela a été plus laborieux que je ne le pensais. Ce n’est pas un texte simple à travailler et j’ai peiné dessus avec de nombreux retours en arrière avant d’arriver à quelque chose qui me convenait. J’ai fini en avril plutôt qu’en mars, mais c’est terminé, et il est désormais en attente chez une éditrice. Je croise les doigts pour la suite, en espérant qu’elle soit positive !

Je suis aussi très curieuse du retour au sujet de ce texte. En effet, il est très sombre – c’est mon roman le plus sombre écrit à ce jour et pourtant les autres ne sont pas toujours joyeux -, assez particulier.

Un petit pitch au passage, ça vous dit ?

Magiciens issus d’un univers parallèle, les jumeaux Rúne et Ásgeir ont participé à des expéditions dans notre monde pour le comprendre. Capturé et torturé, Ásgeir a perdu le contrôle de son pouvoir au point que celui-ci a fini par le plonger dans le coma et par attaquer Rúne. Tout en luttant contre cette magie empoisonnée, celui-ci est prêt à tout pour sauver Ásgeir et se venger des coupables. Même à tenter des sortilèges imprévisibles. Lorsqu’il invoque par erreur un fantôme, Oskar, les choses se compliquent. Sa présence n’est sans doute pas due au hasard et peut-être est-il la seule chance de Rúne d’atteindre ses objectifs. Mais le temps leur est compté car Ásgeir s’affaiblit de plus en plus.

Pitch du roman, à la date de cet article – il pourra être amené à changer

Objectif : soit entamer un nouveau premier jet, soit reprendre mon projet de fantasy steampunk

Accompli ! Les personnes qui me suivent sur les réseaux sociaux ont eu l’occasion de le voir ces dernières semaines, c’est le premier jet qui l’a finalement emporté ! J’avance vite sur ce nouveau projet : je n’avais pas écrit de roman depuis trois ans, plongée dans les corrections éditoriales, et revenir à l’écriture pure a été une grande bouffée d’air. Ma Muse est extrêmement motivée, elle a toujours envie d’écrire trois projets à la fois ! Mais je vais déjà essayer de venir à bout de celui-ci. Il s’agit d’un roman de fantasy steampunk qui se déroule dans une Venise revisitée. Le titre très provisoire en est « La Cité engloutie ».

Un petit pitch aussi ?

La cité d’Assandria aurait été bâtie sur une ancienne ville, à présent engloutie. Sa magie perdue attire les convoitises de certains, tandis que d’autres mettent tout en œuvre pour que personne n’y accède. Lorsqu’une bague ancienne qui lui serait liée refait surface, chaque camp cherche à s’en emparer.

Magicien exploité par sa famille, envoyé voler le bijou, Celio saisit l’occasion pour fuir avec celui-ci malgré la menace qu’un sort fait peser sur lui. De son côté, Lauro, membre d’une bande de voleurs, est déterminé à trouver la Cité pour tenir une promesse ancienne faite à son père. Traqués par la famille de Celio comme par ceux qui veulent les empêcher de découvrir la ville engloutie, les deux garçons vont devoir s’allier et apprendre à se faire confiance s’ils veulent s’en sortir. Avec le risque d’avoir mis le doigt dans un engrenage trop grand pour eux.

Pitch du roman, à la date de cet article – il pourra être amené à changer

Les bonus

En plus de ces objectifs, ce début d’année s’est révélé très riche. La sortie de Cathédrale a été l’occasion de m’inscrire sur Instagram dont j’ignorais tout. Je suis très loin d’en maîtriser les codes mais j’arrive malgré tout à garder mon compte un peu actif. Ces premiers mois ont aussi été l’occasion de faire quelques interventions ainsi que de superbes rencontres dont je me réjouis.

Et bien sûr, il y a eu la création de ce site qui n’a pas été sans mal et qu’il va falloir que j’essaie de faire vivre à présent ^^

Et pour la suite ?

Ma Muse est toujours en ébullition et se prépare une fin d’année chargée.

  • Finir mon premier jet d’ici/courant août – c’est bien parti pour que j’y arrive vu mon rythme d’écriture en ce moment, soutenu par le Camp Nano de juillet.
  • Repartir sur un autre premier jet ou reprendre mon projet de fantasy steampunk avec des navires volants – ma Muse entretient l’espoir extrêmement ambitieux d’avancer sur les deux. Si j’arrive à progresser sur l’un des deux, ce sera déjà bien ! D’autant que…
  • J’espère avoir des corrections éditoriales d’ici la fin de l’année ou des discussions en ce sens. Mais cet objectif ne dépend pas de moi.

Et il est temps que j’arrête cet article déjà bien trop long, qui souligne la richesse de ces premiers mois de 2022 ! Je suis vraiment contente du travail accompli depuis le début de l’année et je verrai bien ce que l’avenir me réserve. Muse n’est jamais la dernière à tourbillonner et changer d’avis, peut-être que je me lancerai finalement dans des projets différents de ceux que j’envisage. Je vous tiendrai au courant dans tous les cas !

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